samedi 5 septembre 2009

Vocation de l’Institut des Sciences Animiques

Le travail de l’ISA s’inscrit dans le même cadre de l’œuvre de libération de l’Afrique du joug de l’obscurantisme.
J’ai démontré dans ma thèse de doctorat que l’Afrique a principalement deux problèmes majeurs. Dès qu’une solution sera donnée à ceux-ci, les Noirs pourront résoudre tous leurs problèmes sans difficultés. Ces deux problèmes majeurs sont:
Comment lutter efficacement contre la sorcellerie,
Comment rétablir le lien entre le Noir et ses ancêtres-saints.
Cependant à ces deux problèmes s’ajoute un troisième qui est d’importance capitale pour une contribution plus efficace du Noir au développement de l’humanité: le retour de l’homme noir à sa manière de faire la science, c'est-à-dire le recours à son épistémologie originale comme le seul moyen efficace de résoudre ses problèmes.
La conviction de la nécessité de ce troisième point part du constat suivant: on a beau le nier, cependant le fait reste que les Grecs ont appris la science chez les négro-Egyptiens.
Mais quand ces élèves des prêtres-savants Noirs d’Egypte sont rentrés chez eux ils se sont rendu compte que la science qu’ils avaient apprise était dans la mentalité de l’homme noir et inappropriée à la pensée matérialiste européenne.
Ainsi les Grecs se sont-ils attelés à transposer la science des Noirs dans leur mentalité (la mentalité rationaliste et empirique).
Il est évident que quand les descendants de ces mêmes Grecs sont venus nous apprendre leur science, la moindre des choses que les penseurs africains auraient fait était de transposer à leur tour cette science dans notre mentalité (une mentalité intuitive que j’appelle plutôt mentalité animique, une mentalité qui commence toujours par Dieu alors que la mentalité de l'homme blanc commence toujours par la matière).
L’ISA à pour vocation de faire des recherches et d’encourager les recherches dans le cadre de la résolution de ces trois problèmes. Il est évident que pour être efficaces de telles recherches doivent s’intéresser à l’égyptologie, à la philosophie et à la théologie.
L’ISA projette de publier ses recherches par des ouvrages, par des conférences scientifiques, par des séminaires de formation en métaphysique…
Notre premier séminaire a vu la participation de 19 personnes dont 3 sont venues de Brazzaville et une de la Belgique

Contenu du cours de métaphysique divine de l’ISA

Mes séminaires visent à outiller l’Africain dans la lutte contre la sorcellerie et dans la guérison spirituelle. A ce titre ils incluent tout ce que j’enseignais depuis 2004 sur la métaphysique divine, mais j’ai amplifié mon cours, n’étant plus limité par un cadre dogmatique quelconque.
Mon cours de métaphysique divine est donc basé sur trois religions :
1. La religion osirienne, car c’est la théologie-mère d’où sont sortis le christianisme et les grandes religions africaines (les religions qui s’inscrivent dans le cadre du mystère divin, car il n’est pas question pour l’ISA de descendre dans le mystère humain).
La religion kongo, car j’estime que les Bakongo ont su garder l’essentiel des enseignements du mystère divin africain dans la mesure où ils ont continué à l’enseigner dans leurs écoles initiatiques jusqu’aux années 1930 et j’ai pu recevoir de ces initiés du mystère
1. divin africain la bénédiction pour continuer l’œuvre d’éveil de l’homme noir. Je considère donc la religion kongo (le Bukongo) comme un modèle qui permet à tout Africain de comprendre l’articulation du mystère divin dans sa propre tribu.
La Science Chrétienne : Moïse, après avoir appris la religion osirienne en Egypte, est allé l’apprendre aux Israélites en organisant une religion à double face : une religion populaire que l’on trouve dans l’Ancien Testament et une religion initiatique qui n’était enseignée qu’aux "fils des prophètes", beaucoup de théologiens, y compris moi-même, s’accordent sur l’avis que les "fils des prophètes" n’étaient en fait que les élèves qui apprenaient des prophètes la science initiatique du mystère divin dans une vie monastique, comme Samuel l’a apprise d’Eli. L’enseignement initiatique a continué
1. chez les Israelites parmi les Esséniens et finalement les disciples de Jésus ont vulgarisé le mystère divin parmi les Juifs et dans tout l’Occident. Voilà pourquoi Paul dit que le mystère qui était caché à été dévoilé. (Colossiens 1:26.) Cependant le matérialisme occidental a eu comme conséquence la perte du mystère divin parmi les occidentaux et la découverte de Mary Baker Eddy leur a permis de revenir sur la voie pratique de la métaphysique du Verbe (la Parole, le Christ).
L’œuvre de Mary Baker Eddy est une découverte, mais quand on découvre quelque chose, c’est qu’elle avait déjà existé. D’où l’importance pour nous de connaitre l’origine de la théologie du Verbe.
En étudiant ces trois religions nous voyons l’évolution de la théologie du Verbe de l’Egypte à l’Occident et parmi les Noirs de l’Afrique et de la dispersion. Ce cours (qui dure 14 jours, trois heures par jours) permet à l’Africain d’aborder la théologie du Verbe non pas comme une religion d’importation mais comme une dissémination d’une pensée d’origine africaine à travers le temps et l’espace.
Le cours de métaphysique divine de l’ISA permet à l’Africain de cerner la théologie du Verbe dans son énoncé Osirien (l’énoncé du prêtre négro-égyptien Thot), dans un énoncé africain (l’énoncé des écoles initiatique kongo) et dans un énoncé rationnel (l’énoncé de Mary Baker Eddy).
Ceci permet de préparer la pensée de l’homme noir à lutter pour "l’ère spirituelle qui s’avance" , une ère à laquelle Mary Baker Eddy fait allusion quand elle écrit à la page 65 de Science et Santé: « Les puissances répandues du mal, si manifestes aujourd’hui, se montrent dans le matérialisme et le sensualisme de l’époque, luttant contre l’ère spirituelle qui s’avance. »
Je pense que cette ère spirituelle qui s’approche nécessite un renversement de la tendance épistémologique que le matérialisme occidental ne pourra jamais amener. L’espoir du monde est donc dans le réveil de la vraie mentalité spirituelle divine de l’homme noir.

Différence entre les religions d’origine égyptienne et les religions hindouistes

Mon approche me permet de faire une nette distinction entre les religions orientales et la théologie du Verbe issue de l’Egypte. Les religions orientales ne sont qu’une déformation de la théologie du Verbe suite à l’influence de la domination des Occidentaux à partir de 3000 Av. JC sur la pensée dravidienne qui était avant identique à celle égyptienne.
Les doctrines métaphysiques divines d’origine égyptienne partent de la perfection pour démontrer le néant de l’imperfection, tandis que les religions hindouistes partent de l’imperfection pour démontrer la perfection.
Cette différentiation est très importante car la tendance moderne est toujours de mélanger les religions d’origine égyptienne et celles hindouistes dans une métaphysique dont les contours ne sont jamais clairs
C’est cette tendance qui a conduit à l’adoption de l’hypnotisme positif et de la suggestion mentale comme démarche thérapeutique par la grande majorité des guérisseurs métaphysiciens.
C’est la même tendance qui conduit aujourd’hui beaucoup d’autres à rechercher le sens corporel aigu (la vision éthérique) par des moyens matériels tombant de ce fait dans le mystère humain.
La démarche de l’ISA permet donc d’éviter cette dérive malheureuse de la pratique moderne de la métaphysique.

Biographie de Dr Kiatezua

Dr. Kiatezua Lubanzadio Luyaluka PhD. Hon. en théologie (apologétique)

Né à Kinshasa, Dr Kiatezua L. Luyaluka, après trente deux ans de recherche en métaphysique divine, enseigne aujourd’hui son approche de guérison métaphysique et de lutte contre la sorcellerie dans le cadre de l’Institut des Sciences Animiques qu’il a créé.
Il est détenteur d’un Ph.D. Hon. en théologie (apologétique), de Trinity Graduate School of Apologetics and Theology de Kerala en Inde, obtenu avec grande distinction. Sa thèse de doctorat, sanctionnée par la mention A (la plus grande distinction), s’intitule: « Correcte perception of kindoki basis for a deep Christianization of Africans ».
Dr Kiatezua est l’auteur du livre Vaincre la sorcellerie en Afrique paru chez l’Harmattan, Paris, 2009

Résumé de la thèse de doctorat de Dr Kiatezua

Une perception erronée à amené l’Eglise à diaboliser l’héritage spirituel africain et à manqué de discerner les valeurs positives y enfouies en prenant la religion-mystère africaine pour de la sorcellerie. Ainsi l’Eglise a-t-elle manqué de faire la connexion entre la spiritualité qu’elle a amenée et celle que l’Africain avait déjà. La conséquence de ceci est la nature superficielle de la conversion des Noirs d’Afrique que l’Eglise déplore.
Ma thèse propose une restauration sémantique de la valeur du concept du kindoki, la religion-mystère kongo. Ceci m’a permis de faire une distinction entre les éléments positifs et les éléments négatifs de la religion traditionnelle africaine et de révéler la différence qui existe entre la sorcellerie et le kindoki.
Mon approche est une étude étymologique du concept du kindoki, une analyse des enseignements religieux africains, une classification du mystère africain en mystère divin, mystère humain et mystère démoniaque et leur étude comparée avec le Christianisme.
Cette étude, basée sur la tribu kongo, va aider l’Eglise à :
Comprendre la différence entre le kindoki et la sorcellerie.
Évangéliser la mentalité religieuse profonde de l’Africain et éviter la confusion qui conduit l’Africain à osciller entre l’Evangile et l’animisme.
Combattre efficacement la sorcellerie, ce qui est un grand besoin pour l’Afrique.
Le Christianisme sera plus efficace en Afrique dans la mesure où il aidera les Africains à comprendre leur âme profonde et leur entendement profond, à distinguer les éléments positifs de leur héritage spirituel des éléments négatifs et dans la mesure où il basera la conversion des Africains sur les éléments positifs enfouis dans leur culture.

Sessions de cours de métaphysique divine

L’ISA organisera chaque année au moins 4 sessions de cours de métaphysique. Les candidats peuvent obtenir le formulaire d’inscription à l’une de ces sessions auprès du secrétariat de l’ISA.
La date de la tenue des cours n’est communiquée au candidat qu’après approbation de la candidature et payement des frais d’inscription qui s’élèvent à 120$ US.
Pour les participants venant de l’étranger un hébergement est organisé pour eux moyennant une participation aux frais de 50$ US.
Les cours durent deux semaines, avec des séances de trois heures par jour.

Perspectives d’avenir

Les activités de l’ISA sont centrées pour le moment à Kinshasa, mais elles pourront être étendues à d’autres villes et même à d’autres pays d’Afrique ainsi qu’à la diaspora lorsque les circonstances s’y prêteront.
L’Institut se propose dans un proche avenir de commencer à publier ses recherches par des ouvrages (cinq livres sont à paraître pour cette année), à travers les revues scientifiques et par son propre journal scientifique qui sera publié sur le Web.