samedi 5 septembre 2009

Contenu du cours de métaphysique divine de l’ISA

Mes séminaires visent à outiller l’Africain dans la lutte contre la sorcellerie et dans la guérison spirituelle. A ce titre ils incluent tout ce que j’enseignais depuis 2004 sur la métaphysique divine, mais j’ai amplifié mon cours, n’étant plus limité par un cadre dogmatique quelconque.
Mon cours de métaphysique divine est donc basé sur trois religions :
1. La religion osirienne, car c’est la théologie-mère d’où sont sortis le christianisme et les grandes religions africaines (les religions qui s’inscrivent dans le cadre du mystère divin, car il n’est pas question pour l’ISA de descendre dans le mystère humain).
La religion kongo, car j’estime que les Bakongo ont su garder l’essentiel des enseignements du mystère divin africain dans la mesure où ils ont continué à l’enseigner dans leurs écoles initiatiques jusqu’aux années 1930 et j’ai pu recevoir de ces initiés du mystère
1. divin africain la bénédiction pour continuer l’œuvre d’éveil de l’homme noir. Je considère donc la religion kongo (le Bukongo) comme un modèle qui permet à tout Africain de comprendre l’articulation du mystère divin dans sa propre tribu.
La Science Chrétienne : Moïse, après avoir appris la religion osirienne en Egypte, est allé l’apprendre aux Israélites en organisant une religion à double face : une religion populaire que l’on trouve dans l’Ancien Testament et une religion initiatique qui n’était enseignée qu’aux "fils des prophètes", beaucoup de théologiens, y compris moi-même, s’accordent sur l’avis que les "fils des prophètes" n’étaient en fait que les élèves qui apprenaient des prophètes la science initiatique du mystère divin dans une vie monastique, comme Samuel l’a apprise d’Eli. L’enseignement initiatique a continué
1. chez les Israelites parmi les Esséniens et finalement les disciples de Jésus ont vulgarisé le mystère divin parmi les Juifs et dans tout l’Occident. Voilà pourquoi Paul dit que le mystère qui était caché à été dévoilé. (Colossiens 1:26.) Cependant le matérialisme occidental a eu comme conséquence la perte du mystère divin parmi les occidentaux et la découverte de Mary Baker Eddy leur a permis de revenir sur la voie pratique de la métaphysique du Verbe (la Parole, le Christ).
L’œuvre de Mary Baker Eddy est une découverte, mais quand on découvre quelque chose, c’est qu’elle avait déjà existé. D’où l’importance pour nous de connaitre l’origine de la théologie du Verbe.
En étudiant ces trois religions nous voyons l’évolution de la théologie du Verbe de l’Egypte à l’Occident et parmi les Noirs de l’Afrique et de la dispersion. Ce cours (qui dure 14 jours, trois heures par jours) permet à l’Africain d’aborder la théologie du Verbe non pas comme une religion d’importation mais comme une dissémination d’une pensée d’origine africaine à travers le temps et l’espace.
Le cours de métaphysique divine de l’ISA permet à l’Africain de cerner la théologie du Verbe dans son énoncé Osirien (l’énoncé du prêtre négro-égyptien Thot), dans un énoncé africain (l’énoncé des écoles initiatique kongo) et dans un énoncé rationnel (l’énoncé de Mary Baker Eddy).
Ceci permet de préparer la pensée de l’homme noir à lutter pour "l’ère spirituelle qui s’avance" , une ère à laquelle Mary Baker Eddy fait allusion quand elle écrit à la page 65 de Science et Santé: « Les puissances répandues du mal, si manifestes aujourd’hui, se montrent dans le matérialisme et le sensualisme de l’époque, luttant contre l’ère spirituelle qui s’avance. »
Je pense que cette ère spirituelle qui s’approche nécessite un renversement de la tendance épistémologique que le matérialisme occidental ne pourra jamais amener. L’espoir du monde est donc dans le réveil de la vraie mentalité spirituelle divine de l’homme noir.

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