samedi 5 septembre 2009

Résumé de la thèse de doctorat de Dr Kiatezua

Une perception erronée à amené l’Eglise à diaboliser l’héritage spirituel africain et à manqué de discerner les valeurs positives y enfouies en prenant la religion-mystère africaine pour de la sorcellerie. Ainsi l’Eglise a-t-elle manqué de faire la connexion entre la spiritualité qu’elle a amenée et celle que l’Africain avait déjà. La conséquence de ceci est la nature superficielle de la conversion des Noirs d’Afrique que l’Eglise déplore.
Ma thèse propose une restauration sémantique de la valeur du concept du kindoki, la religion-mystère kongo. Ceci m’a permis de faire une distinction entre les éléments positifs et les éléments négatifs de la religion traditionnelle africaine et de révéler la différence qui existe entre la sorcellerie et le kindoki.
Mon approche est une étude étymologique du concept du kindoki, une analyse des enseignements religieux africains, une classification du mystère africain en mystère divin, mystère humain et mystère démoniaque et leur étude comparée avec le Christianisme.
Cette étude, basée sur la tribu kongo, va aider l’Eglise à :
Comprendre la différence entre le kindoki et la sorcellerie.
Évangéliser la mentalité religieuse profonde de l’Africain et éviter la confusion qui conduit l’Africain à osciller entre l’Evangile et l’animisme.
Combattre efficacement la sorcellerie, ce qui est un grand besoin pour l’Afrique.
Le Christianisme sera plus efficace en Afrique dans la mesure où il aidera les Africains à comprendre leur âme profonde et leur entendement profond, à distinguer les éléments positifs de leur héritage spirituel des éléments négatifs et dans la mesure où il basera la conversion des Africains sur les éléments positifs enfouis dans leur culture.

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